Une deuxième rencontre ? (Pv : Françoiiiiise !!!)

*Henri-Jules se promenait dans Paris après être passé voir son amie Athénaïs. Celle-ci, voulant accoucher chez elle était revenue, et il avait décidé de venir près d'elle pour là le grand jour. Il était donc revenu dans son hotel particulier, et allait régulièrement voir son amie. Mais ce jour-là, il avait décidé d'aller faire un tour à Paris, dans les rues et les auberges, ce qui l'avait amené ici, à l Cathédrale. Il leva la tête, et se rendit compte de la beauté du monument. Il était venu ici des centaines de fois, mais il n'avait jamais fait attention à la splendeur des lieux. Il faut dire que le monde qui est aglutiné autours n'aidait pas non plus. Les marchants criaient, et les gens achetaient.
Il se promenait dans cette cohue, ne s'attendant pas à voir un visage familier.*

*Françoise était là aussi, elle faisait partie de ces inconnus inintéressés qui piétinaient aux abords de ce lieu sacré; mais contrairement à eux, elle marchait tranquillement et admirait cet amas de pierre qui était en fait une splendeur indescriptible...
mais que faisait elle ici ?
et bien ... au lieu de rentrer directement à Versailles après sa visite à celle qui faisait désormais partie de ses amies, Mme de Montespan, elle avait décidé de faire une halte parisienne : une indescriptible envie l'ayant conduit là, à Notre Dame... elle y était venue si souvent de par le passé, pas une semaine ne pouvait s'achever sans qu'elle ne s'y rende... Mais depuis que Scarron n'était plus de ce monde, Françoise avait d'autres envies, dont celle de changer... de vie ! Depuis sa nommination auprès de Madame elle n'était donc jamais revenue ici... alors pourquoi aujourd'hui ? Elle ne savait pas, il est de ces choses que l'on ressent sans pouvoir les qualifier par des mots... envie de renouer avec un avant qui s'éloignait de plus en plus ? non ! Envie de faire le deuil de ces instants anciens pour mieux profiter de ceux à venir ? peut être !

elle était donc là, arrêtée parmi ces marcheurs pressés, ébahie alors que ces autres ne prêtaient pas la plus petite attention à cette grande Madame... elle se faisait bousculer, chahuter, elle était toute prête à répondre à un de ces citadins malpolis quand ... *

*Henri-Jules, qui regardait passer les gens, et qui avait déjà remit à leur place plusieurs personnes, posa les yeux sur une jeune femme qui ne lui semblait pas inconnue. Mais il avait beau se torturer la mémoire, il n'y avait rien à faire. Il cherchait une solution pour lui adresser la parole sans paraitre malpoli, quand il se rendit compte qu'elle aussi se faisait bousculer. Il n'y avait rien d'extraordinaire à cela, puisque c'était la même chose pour tout le monde, mais il se dit qu'il pourrait y avoir là une bonne raison de l'approcher.
Il s'avança donc en direction de la jeune femme, et fit comprendre à un passant qui l'avait bousculée qu'il ne devrait pas recommencer.
Puis il se tourna vers elle, et s'inclina en lui baisant la main.*

-A qui ai-je l'honneur, Madame ?

*C'était classique, comme phrase. Mais puisqu'il ne savait plus où il l'avait rencontré, et qui elle était, il n'avait pas trouvé mieux.*

*... quand un homme élégant et avec une prestance naturelle vint à son secours : peut être que les anges tombaient du ciel, elle n'en avait encore jamais vu, en tous cas là, un "chevalier servant" était arrivé au bon moment... Avec l'art et la manière, cet inconnu (peut etre pas tant que cela), sermona le nigaud qui venait d'écarter séchement de son passage une Dame qu'il n'avait pas aimer y trouver. Velui ci bredouilla des excuses pour la forme, sans même se retourner.... Françoise mit quelques instants à comprendre ce qui venait de se passer : elle éait en effet restée arrêtée sur ce visage aux traits vaguement familier... fins et réguliers ceux ci étaient bien dessinés... en pleine réflexion intérieure, elle en fût interrompue par ce baise main qui la surpris autant qu'elle l'apprécia...*

*c'est alors que son teint rosi légèrement, telle une petite fille gênée, elle baissa les yeux et sourit timidement... Françoise, pourquoi tant de manières ???! voyons !*

*elle répondi à sa question d'une voix douce pour ne pas trahir son émotion mais suffisament audible dans ce brouhaha environnant*

-Françoise d'Aubigné Monsieur, veuve du poète ...

*elle cru bont d'ajouter cette précision : son défunt mari étant connu de tout Paris, ce détait n'en était pas un finalement et avait son importance, même si elle menait actuelle sa vie à la Cour, cette phrase n'était que l'entame de sa présentation*

*avec un srourire un plus franc, elle le questionna à son tour*

-et vous donc ? je...enfin, me semble t il que...

*elle avait bafouiller son retour d'interrogation, mais cela laissait une réponse ouverte et évitait en cas de méprise d'esuiver une honte fort mal venue au moment de cette rencontre...

*Henri-Jules, qui avait remarqué que la jeune femme avait rosi, se dit qu'il valait mieux ne pas en tenir compte Après tout, lui aussi était gêné de la voir. Il était sûr de l'avoir déjà vue... mais où ? Il n'en avait pas la moindre idée. Il avait tant d'amis qu'il ne savait pas dire chez qui il avait bien pû la voir. Et son nom ne lui dit rien non plus. Mais le fait qu'elle bafouille un peu en lui demandant qui il était lui prouva qu'elle aussi le connaissait.*

-Je suis Henri-Jules, prince de Condé. Il me semble que je vous connais. Mais je n'arrive pas à savoir où j'aurais bien pû vous voir. Vous avez des amis à la Cour ?

*Il lui sourit, puis lui prit le bras pour l'entrainer dans un endroit où il n'y aurait pas trop de monde, et où l'on pourrait parler sans crier.*

*Françoise se rendit soudain compte que ces petites précisions ne seraient d'aucune aide puisque, si cet homme ne lui était pas méconnu, ce n'était pas grâce à un de ses salons parmis tant d'autres tenus dans le passé, mais lors d'une de ses visites à une amie semble t il commune, du nom de Mme de Montespan! Elle tenait là une clef qu'il n'avait encore trouvé apparament, mais elle attendit pour lui en faire part... tendant du mieux qu'elle le put l'oreille afin de mémoriser son nom. maintenant qu'elle avait un visage, il ne s"agissait plus de perdre l'ultime pièce du puzzle !!!*

*elle ramassa ses jupons lorsqu'il lui prit le bras, et ne put s'empêcher de sourire en lui emboitant le pas... le silence soudain de la petite rue parallèle dans laquelle elle s'était lassiée entrainer lui fit l'impression d'avoir changé complétement de monde, mais non ils étaient toujours à Paris !*

*elle cru bon, pour ne pas paraitre impolie, de reprendre la bonne et due forme d'une présentation écorchée par les circonstances, c'est donc après une petite révérance, suivie d'un*

-Monsieur, voyez moi enchantée de vous trouver ici !

*qu'elle répondit à sa question, repoussant encore le moment de lui livrer l'information qui lui brulait les lèvres*

-Oui je suis à la Cour, en tant que dame de compagnie de Madame, mais.... si nous nous sommes déjà rencontrés, bien que furtivement, cela devait être chez.. Madame de Montespan !

*un joli sourire illumina alors les traits fins de son visage... quelle heureuse surprise du jour que cette improbable retrouvaille !!!

HJ : Mais comment tu fais pour écrire autaaaaaant ????

*Henri-Jules lui sourit, et continua à marcher tranquillement. Sa compagnie était très agréable, et il était rare pour lui de prendre du plaisir à se promener avec une femme, et encore plus rare avec une femme qui tient salon. Dans sa façon de parler, de le regarder et de marcher, il avait comprit qu'elle savait où ils s'étaient rencontrés. Et lui n'attendait que ça, de savoir. Après les présentations et les formules de politesse, elle se décida -enfin !- à donner la réponse qu'il attendait tant. Mme de Montespan... Mais bien sur ! Où aurait-il pu croiser une femme tenant salon ailleurs que chez Athénaïs ? Il détestait les salons, et les évitait. Il n'y avait que chez elle qu'il avait rencontré des femmes de cette... espèce. Espèce... Oui, c'était bien le mot. Il les détestait et les fuyaient comme la peste. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il n'était toujours pas marié. Il avait reffusé tous les mariages qu'on lui proposait, pour la simple et bonne raison que toutes ces femmes "tenaient salon."
Mais celle-ci avait l'air différente... comme Athénaïs. Elle avait l'air intelligente, elle ! Contrairement à toutes ces femmes, plus niaises lesd unes que les autres. Il répondit donc à Françoise.*

-Athénaïs ! Mais bien sûr ! Vous êtes amies ?

*Il se doutait bien que oui, mais il ne savait jamais quoi dire aux femmes qu'il ne connaissaient pas. Donc toutes sauf Athénaïs.*

HJ : t'inquietes ce n'est pas une course à la ligne ^^ (je sais pas si tu as vu les topics de Loulou et monsieur sur Mystères ? là tu verras de vrais longs toto ^^
ah oui et pour la précision, les salons font partie du passé de Françoisounette !

*elle suivait sa marche au pas près, et comprit que le plaisir de la rencontre était partagé! Elle avait remarqué tout de même une petite appréhension... elle ne savait pour l'instant dire pourquoi avec exactitude... peut être que sa précision initiale sur son défunt mari était elle de trop? l'avait il catégorisée dans les dindes glousseuses? Or Françoise n'était pas du tout de celles là! elle tenait salon, de vrais, parcequ'elle aimait les beaux esprits de lettre, et les réflexions que ceux ci pouvaient amener dans la discussion! Mais, même si elle ne regrettait rien de cette période ci, elle faisait désormais partie de son passé, elle appartenait à un autre monde au jour d'aujourd'hui ! Elle ne reniait rien non plus, elle vivait simplement avec plus de légereté ! elle essairai de faire meilleure figure dans les minutes à suivre*

*elle répondit avec plaisir à sa question, même si la réponse semblait évidente*

-Oui Athénaïs compte parmi mes grandes amies : je l'ai remplacée auprès de Madame, et nous nous sommes rencontrées le premier jour de mon service, c'est elle qui m'a introduite, et c'est à elle que je dois mon service qui se passe au mieux!

*elle s'arrêta, lui posa également une question, avec le plus agréable des sourires*

-et vous ? Me semble t il que vous êtes amis également ? de longue date ?

HJ : Oui, c'est sur, mais je crois que tu auras toujours une longueur d'avance sur moi !

*Henri-Jules lui sourit, se rendant maintenant compte que sa question était complètement débile. Pour être dans les salons d'Athénaîs, il faut être ami avec elle. Et vu son caractère, il faut être très calme et supporter ses emportements. Mais c'était une femme juste et intelligeante, ete elle savait faire confiance aux personnes qui le méritaient. Quant à lui... Il la connaisssait depuis toujours.*

-Oui, je la connais depuis qu'elle est arrivée à Versailles. Etant un grand ami de Monsieur, j'étais souvent dans ses appartements, et nous discutions beaucoup avec Madame. Donc je connaissais forçéments ses dames. Et Athénaïs m'a paru plus sincère et plus intelleigeante que les autres.

*Il aimait beaucoup AthénaÎs, et la séparation avait été difficile. Pendant ces cinq ans, il ne faisait que penser à elle. C'était la meilleure des amies qu'il avait ici, mais il ne pouvait lui écrire sans dévoiler le lieu où il était, alors il avait passé ces années tout seul, à se demander comment elle allait.*

HJ : rooooooooooooh meuuuuh naaaan dis pas ça, voyons ^^ !

DJ :

*Françoise l'écoutait attentivement, sans le couper, ni même meubler le silence qui entrecoupait quelques unes de ces phrases... Henri Jules avait l'air de se remémorer quelques souvenirs et il aurait été bien impoli de sa part que d'intervenir pour gâcher ce rappel d'un temps qui avait été heureux, puis un peu moins*

-Athénaïs est, vous avez raison, bien différents de ces dames d'atour sans cervelle qui peuplent Versailles, n'étant là que dans l'attente d'une quelconque faveur... c'est une Grande Dame, qui lorsqu'elle donne son amitié, ne dupe pas, le fait en toute sincérité, tout simplement...

*puis elle remarqua une ombre de tristesse voiler son visage*

-Oh Monsieur de Condé, que se passe t il ? je suis désolée si j'ai causé le retour de mauvais souvenirs....

*Henri-Jules l'écoutait. Elle non plus ne semblait pas être comme ces dames sans cervelle, comme elle le disait si bien elle-même. Et au moins, elle faisait attention à son interlocuteur.*

-Oh, ne vous inquiétez pas ! C'est du passé. C'est juste que je suis partit quelques années sur mes terres, pour réflechir à la bêtise humaine, et qu'Athenaïs m'a beaucoup manquée. Mais maintenant je suis revenu, et je vais pouvoir de nouveau converser avec elle !

*Il aviat retrouvé le sourire, perdu un instant plus tôt. Cette femme semblait être intelleigeante et attentive aux autres. Il comprenait à présent pourquoi elle faisait partie des meilleures amies de la marquise. Cela dit, Athénaïs était aussi amie avec des femmes quelque peu... spéciales ? Comme cette Bonne d'Heudicourt. C'était le pompon, celle-ci ! Bête comme ses pieds !

*Françoise ne perdait pas une miette de ce discours, sans forcer l’agrément puisque, ils n’étaient pas dans l’ordinaire et ennuyeux échange de politesses mais bien dans une conversation toute simple et plaisante… elle ressentit ce que le Prince avait dû éprouver durant cet « exil » choisi, mais pourquoi s’était il éloigné de la sorte, en sachant combien cela lui coûterait ? la question lui brûlait les lèvres, et elle osa *

-Quelle « drôle » thématique de réflexion : pourquoi vous être retiré de la sorte, vous coupant de vos proches amis ? Pardonnez moi ici si je me fais indiscrète… je ne voudrais pas empiéter sur une partie de votre vie qui ne me regarde pas, tout comme toutes les autres qui la composent !

*ils marchaient, marchaient, sans but, mais sans y réfléchir non plus : Françoise le réalisa soudain, ils avaient déambulé à s’en perdre, en tous cas, elle ne savait pas exactement où ils étaient… et elle marqua un temps d’arrêt*

HJ tu m'as oubliée ?????

HJ : Oh naaaaan !!! Pleures paaaas !!! J'avais un peu zappé !

*Condé lui sourit. Pour une fois que quelqu'un s'interessait à lui et non pas à son argent ou à son rang, il ne se gênerai pas pour répondre.*

-Disons que j'ai eu un petit désacord avec le roi, et que j'ai eu besoin de m'éloigner pour me rendre compte compte d'à quel point la bêtise peut être dangereuse. Elle peut rompre des amitiés presque indestructibles pour une bagatelle...

*Il essaya de se rapeller de son "désacord" avec le roi. Une histoire de terres... une histoire de femme... il ne se souvenait même pas. Et le roi non plus, d'ailleurs... Heureusement, cette querelle étati à présent oubliée.*

HJ ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuf ^^

DJ

*Françoise pencha la tête et le regarda tout le temps qu'il parlait... oh, il était vrai que, s'il y avait bien une chose à ne pas faire, c'était bien de se mettre le Roi à dos... il pouvait en tenir de sa vie !*

-Voyez moi soulagée de voir cette mauvaise affaire arrangée ! et vous avez sû réagir pour préserver ce lien des plus précieux, ce qui est louable, même si la personne concernée était le Roi et qu'il en était presque une obligation... je suis certaine que vous l'avez fait par sincérité et non par interêt !

*enfin, "certaine", Françoise s'avançait peut être sur cette parole là, mais tant pis, et puis au fond, elle savait ne pas se tromper..*

*Henri-Jules sourit à Françoise. Elle avait raison. Même si le mot sincérité raisonnait un peu bizarrement dans la têt-e du prince, lui qui n'avait sû que mentir, toute sa vie... lui qui n'avait jamais sû aimer. Mais il était vrai que pour une fois il l'avait fait avec sincérité, et qu'il soit roi ou non, c'est toujours difficile d'être en froid avec un cousin.*

-Oui, c'est certain. Mais le fait qu'il soit roi n'a pas changé grand chose. Il me manquait... Bien que la Cour et ma chère Athénaïs aussi m'aient manqués.

*Oui, bien sûr, il étit revenu pour faire la paix avec le roi. Mais l'éloignement de la seule femme qu'il a sû apprécier à sa juste valeur était aussi l'une des raisons de son grand retour. Il n'aurait pas supporté d'être éloigné d'Athénaïs plus longtemps. Et la compagnie de Françoise lui plaisait tellement qu'il aurait été dommage de ne pas la connaitre.*

*Lorsqu'HEnri Jules prononça le prénom d'Athénaïs, celle ci "tiqua" quelque peu : elle avait bien remarqué son petit sourire et l'adoucissement de ses traits... Y avait il plus que de l'amitié derrière cela ? La Grande Dame avait elle également été la cause de la brouille entre les deux hommes ? Le Roi était réputé, pour sa poigne de fer certes mais aussi pour son coeur volage, or cela était plus surprenant de la part de Condé... mais à la Cour tout n'était que sous entendus et interprétations, alors peut etre que Françoise ne savait pas, ou savait mal... elle essaya de paraitre le plus naturel possible*

-je vous comprends aussi, les jours qui me séparent de la visite de ma chère Athénaïs me semblent bien long, et la Cour bien morose ! Mais...

*elle prit conscience que le temps passait et que Condé avait peut etre d'autres affaires beaucoup plus importantes que de tenir compagnie à une dame...*

-je ne voudrais point abuser de votre temps précieux Monsieur...

*Henir-Jules venait de se rendre compte qu'il avait dit "ma chère Athénaïs". Or Athénaïs semblait faire partie des amies de la jeune femme à qui il tenait compagnie. Il se reprit donc, faisant de son mieux. Il n'était pas habitué à parler aux femmes qu'il ne connaissait pas beaucoup.*

-Enfin... J'ai dit cela car Athénaïs est une très grand amie, comme je vous l'ai dit tout à l'heure... N'allez pas imaginer qu'il y a plus.

*C'était nul, et on voyait bien qu'il n'était pas naturel. Mais quelque chose passait entre lui et Françoise, et sa gêne grandissait d'instant en instant. C'est pourquoi, lorsqu'elle lui fit comprendre qu'elle allait partir il mit un peu de temps à réagir.*

-Oh, mais vous ne me dérangez pas ! Bien au contraire !

*Il lui sourit. C'était vrai. A la cour, il n'y avait rien à faire, à part chasser et parler. Alors autant discuter ici.*

-Mais vous peut-être êtes vous pressée ?

*Il ne lui avait pas encore posé la question, et il ne voulait pas la mettre en retard. Il connaissait les foudres de Madame.*

*Même si elle ne voulait se l'avouer, les paroles du Prince la rassurèrent... et puis sûrement qu'Athénaïs, si il y avait eu quelquechose de moins amical et plus sentimental entre eux, le lui aurait dit, elle n'aurait pu lui faire telle cachotterie ! Mais que pouvait elle finalement répondre sans .. "se vendre" ? Elle détourna alors simplement les yeux, fixant alors une passante avec sa petite fille, image d'une maternité naturelle et éclatante comme on en voit peu à la Cour!*

*était elle la cause de sa gêne ? Françoise se posait la question, même si elle savait la réponse... là encore, elle était sur la défense, ne voulant pas minauder sur ce qui n'existait peut être pas ! Elle lui répondit en souriant*

-Ma foi non, je suis libérée pour la journée, et vu que celle ci n'est pas encore terminée, je n'ai pas d'obligations qui m'attendent...

*Henri-Jules fut largement soulagé de voir que cette dernière n'avait pas cherché un prétexte pour le quitter. Et sa mine tout d'un coup réjouie lui fit penser l'impossible... à savoir que ses sentiments naissants semblaient être partagés. C'était pour liu inimaginable, puisqu'aucune femme n'avait encore sût lui faire découvrir la "gente féminine". Lui qui détestait tout ce qui se rapportait à la femme était aujourd'hui soulagé qu'une personne de cette "race" ne cherche pas un pretexte pour le quitter.*

-Vous m'en voyez ravi !

*Ne sacahnt pas vraiment comment parler à une femme, il était plutôt du genre à dire ce qu'il pensait sans cacher ses sentiments. Il lui reprit donc le bras, et commença à marcher tranquilement avec elle.*

-Votre service auprès de Madame se passe-t-il bien ?

*Il savait q'Athénaïs ne la supportait pas, c'est pourquoi il voulu savoir si Françoise, elle, y arrivait.*

*Françoise, trouver un prétexte pour s'esquiver ? Elle aurait certainement osé le subterfuge s'il elle avait voulu s'esquiver d'un inconnu un peu trop envahissant, mais il se trouvait là, qu'elle était en galante et mystérieuse compagnie, elle n'avait donc qu'une envie : connaitre ce prince que l'on écorchait volontiers à la Cour comme un homme bourru et fier... il n'en était pas pour le moins respecté... Or elle découvrait là une toute autre personne, le paradoxe était saisissant et intéressant... Bien que surprise qu'il lui reprenne le bras, son audace ne lui déplaisait pas, au contraire... elle essayait de garder son sang froid, bien que son coeur lui, batte la chamade, afin de rester naturelle et impeccable de teint...*

-Et bien... Mon service ce passe bien oui, pas une journée ne se ressemble... Madame est, vous le savez certainement, imprévisible dirons nous.... *petit sourire en coin* Mais j'ai appris à dissocier mon rôle de dame de compagnie avec ce que je suis vraiment, ce qui me permet de vivre tout cela plutôt bien ...

*elle marqua un temps d'arret, avant de le questionner également*

-cela ne vous est pas trop destabilisant de retrouver Versailles après cette "coupure"?

*Henri-Jule slui sourit, voyant qu'elle ne cherchait pas à retirer son bras. Il connaissait Madame, c'était certain. Et son franc-parler lui plaisait. Elle commençait à avoir confiance, et il se dit qu'il aurait donc des chances de la revoir, puisqu'ils pourraient se quitter bons amis, avant d'essyer d'aller plus loin.*

-Je ne doute pas que cela doit être assez... diversifiant !

*Il était certain que quand Madame montait sur ses grands chevaux les scènes devaient parfois être cocasses. Il lui arrivait en effet souvent de dire des bêtises. Henri-Jules avait même, une fois, failli éclater de rire lors de l'une de ses célèbres tirades.
Puis il la regarda, et plongea dasn ses pensées. Retrouver la Cour était très difficile, en effet. Tout avait énormément changé, et les discussions allaient bon train sur son retour si inatendu. On l'avait fiancé à bon nombre de dames, et certains disaient même qu'il était très proche de Madame d'Heudicourt. Ce jour-là, il avait failli mettre une claque à la personne qui avait dit cela.
Il redescendit tout de même sur terre, puis lui répondit.*

-Disons que je suis heureux d'avoir retrouvé mes amis et de vous avoir rencontrée, mais il est vrai qu'il n'est pas tous les jours facile d'entendre certains commérages. Mais c'est la Cour, que voulez-vous...

*La Cour, il fallait la prendre comme telle et chercher les bons côtés pour ne pas flancher. Mais, après tout, les commérages étaient aussi sur le roi.*

*Françoise ne put retenir un sourire, décidément, le Prince savait trouver les mots justes !!*

-Diversifiant dites vous ? A la bonne heure... pas une journée ne se ressemble ! Et il n'y a pas mieux que Madame pour ranger au placard toute routine du quotidien ! Mais je ne vous apprends rien ici...

*Le bonheur de ce retour se passait de mot, cela se voyait, bien que apparament quelque peu anxieux, Condé avait plaisir à retrouver des lieux qui lui étaient familiers...il marchaient tous deux en rythme, les pas calés l'un sur l'autre, mais Françoise en manqua un lorsqu'il commenta leur heureuse rencontre... venait elle d'entendre ici un compliment ? qui lui était destiné, à elle seule ? Oui ! Alors, se pourrait il qu'Henri Jules l'apprécie, autant qu'elle ? Elle aurait voulu également étoffer sa réponse, mais la réserve de la timidité sur ce plan des sentiments l'en empêcha, elle se contenta d'approuver sa dernière phrase*

-La Cour est ce qu'elle est, quoi que vous fassiez l'on trouvera TOUJOURS à dire sur vous... enfin, je ne vous accuse en rien ici, le "vous", vaut également pour moi... enfin vous m'avez comprise...

*Françoise s'emmêlait, et elle en devint toute rouge*

HJ : faut remplir la fiche lpour les sentiments lol !

*Condé éclata de rire quand Françoise reparla de Madame. Il était certain qu'elle était un peu... spéciale. Cependant, si on apprenait à la connaitre on pouvait comprendre sa douleur de n'être asp aimée et d'avoir besoin de se faire voir. Mais les personnes qui étaient dans son entourage proche ne pouvaient aps la supporter... et il les comprenait.
Puis il remarqua que lorsqu'il lui avait fait un compliment elle arrêta de marcher comme lui. Il ne savait pas si c'était pour se décaler de lui parce qu'il avait été trop clair ou si au contraire elle pensait la même chose que lui.*

-Je suis désolé si je vous ai choquée en parlant de notre rencontre. Je disais juste que j'étais heureux de vous connue !

*Si elle l'avait bien prit, elle pourrait prendre mal cette remarque, puisqu'elle y comprendrai que ce n'était qu'amical... Décidemment, ce n'était pas facile de parler à quelqu'un pour qui on s'est découvert un sentiment nouveau...
Puis le fait qu'elle s'embrouille lui fit comprendre qu'elle ne l'avait aps mal prit, et une lueur d'espoir passa dans son regard. Il rit, la trouvant de plus en plus attachante.*

-Je vous comprend très bien, ne vous inquiétez pas !

*Il voulait la toucher, lui montrer ce qu'il pensait d'elle, mais il n'avait pas la même facilité que le roi, lui... Il n'avait jamais aimé une femme, d'ailleurs il ne les supportait aps, pour la plupart... Il ne savait aps comment faire... Peut-être que son amour était voué à l'echec...*

HJ : voui chef ^^
HJ2: "Si elle l'avait bien prit, elle pourrait prendre mal " : j'adôooore lol
HJ3 : troooop chou le Condé hésitant..


*Madame, Madame Mâdââââme : il y aurait temps à dire sur cette "tête" -au propre et au figuré- : certes ses agissements avaient une explication, mais à la longue, excuse ou non, cela en était trop ! Françoise avait essayé un moment de lui apporter sincérèment toute son attention, oui, vraiment, elle avait tenté, mais au vu du résultat, d'une attidude inchangée -oh certes elle n'avait point la prétention de transformer les choses!_ si ce n'est mis en exergue, et bien tout ses efforts vains s'affaiblirent petit à petit pour maintenant n'être que bonne figure de façade... c'était malheureux à dire mais quoi qu'il se passe, Françoise était résignée, et n'en avait gare... peut être tout de même que certaines paroles étaient plus dures à "essuyer" certains jours, et la veuve Scarron restait qui elle était, mais la vie l'avait endurcie et sa carapce était forgée à présent...*

*toutes ses pensées lui firent oublier un moment son accompagnateur, et elle s'en voulu, mais elle put se racheter tantôt*

-Vous ne m'avez point choqué, et je suis toute aussi heureuse que vous de vous avoir rencontrée, la vie réserve de belles surprises parfois, et qui plus est quand on s'y attend le moins !!!

*Tout en parlant, elle s'était retrouvée face à lui, poussée par un mouvement de foule qu'elle ne contrôlait pas, cela lui permit de réconforter un Monsieur soucieux de trop en faire, et ce avec le plus grand et charmant des sourires, son teint était toujours aussi rosé, mais elle n'y pouvait rien, alors elle ne baissa plus la tête*

Oui je vous comprends très bien Cette phrase était à double sens, et, le fixant toujours, Françoise comprit que peu importe la signification qu'elle ou lui donnait, ils avaient la même....*